Les femmes et le foot : Passion ou stratégie de couple ?
Je n’aime pas le foot.
Même quand le Cameroun, la Côte d’Ivoire ou la France joue, c’est souvent l’occasion parfaite pour moi de faire une sieste 😎.
Et pourtant, j’ai été fan. Un vrai. Jusqu’à mes 16 ans. Une année j’étais même inscrit dans un club avec entraînement, championnat et tout. Mais en vrai j’étais un « mouilleur ».
Depuis, c’est comme si l’amour s’était évaporé. Un peu comme toutes les vrais histoires d’amour. Je regarde le foot de loin, sans émotion.
Et parfois, j’ai du mal à comprendre l’engouement que certains ont gardé.
Mais bon sans jugement, chacun son truc.
Mon truc à moi, c’est les commentaires.
Je suis le gars qui commente sans avoir vu le match.
Un vrai talent.
Mais mes amis me connaissent trop maintenant, je n’arrive plus à les avoir avec cette technique.
Mardi soir, c’était jour de match. Et comme d’habitude, les vrais fans se sont versés sur les réseaux comme les fourmis.
Commentaires, moqueries, punchlines, sarcasmes : un vrai pressing.
Moi, j’étais là, mon instant réseau social, en ligne, en silence, en train de tout lire. Et là…
J’ai été impressionné par le nombre de femmes qui commentaient.
Je me souviens qu’avant il n’y en avait pas autant. Alors je me suis demandé est ce que se sont les filles camerounaises ou alors c’est une tendance généralisées.
En fouillant un peu sur internet et je suis tombé sur un rapport de 2024 de TMG Research :
“Football’s New Wave: The Growing Influence of Female Fans.”
En gros ils disent que près de 50 % des femmes dans le monde s’intéressent au football. Une tendance plutôt en croissance.
Et dans ma tête (un peu tordue parfois), je me suis dit :
“Certaines femmes doivent juste suivre pour faire plaisir à leurs gars qui monopolisent la télé au salon ».
Mais bon après le genre de commentaires et punchline que j’ai vu la. Je pense que beaucoup sont de vraies fans.
Les connaisseuses comme on dit chez nous.
En vrai, au lieu de mettre autant d’énergie à supporter le Real, Arsenal ou Marseille (clin d’œil à Noufa), est-ce qu’on ne pourrait pas rediriger un peu cette passion vers les clubs de Yaoundé, Sangmélima, Douala ou Buea ?
Pour le plaisir de nos joueurs, de nos stades, de notre économie locale ? Ou c’est le problème de Samuel Eto’o ?
Je pose juste la question…
Maintenant soyez honnêtes les filles, vous regardez le foot pour le jeu… ou pour le gars ?